Le volet Mobilités du CPER permet de définir la contribution des collectivités et de la Région en tout premier lieu, à côté de l’État, au financement de réseaux d’infrastructures exclusivement nationaux (ferroviaire, routier, fluvial), mais également au financement d’infrastructures cyclables dont la maîtrise d’ouvrage est davantage portée par les collectivités locales pour une période définie de 5 ans (2023 à 2027). Le CESER relève un point prédominant, celui de l’affectation des crédits d’études pour les lignes dites menacées (Paray-le-Monial/Gilly-sur-Loire, Lure-Épinal, la ligne des Hirondelles), témoignant de l’enjeu à inscrire des ambitions pour ces lignes dans le futur CPER. Le maintien de ces dernières repose également sur la capacité d’entente et de coopération entre les Régions. Il remarque que l'État finance toujours des projets routiers au détriment de transports collectifs et d’autres modes de mobilité, à un moment où le changement climatique impose de trouver des solutions alternatives à la voiture pour ralentir les émissions de CO2.
|