- Dans sa stratégie de mandat 2016-2021, le Conseil régional a inscrit, parmi les 15 mesures clés de son action, la promotion d’une agriculture d’excellence et ancrée dans la proximité avec au moins 50 % de produits biologiques et/ou locaux dans les cantines des lycées. Cette ambition est reprise dans le plan régional de développement agricole et dans les orientations budgétaires 2019. Face aux importants enjeux de cette politique et dans sa mission de mieux éclairer les décideurs locaux, le CESER a décidé d’engager un travail sur l’alimentation locale et biologique dans la restauration collective, levier de développement des filières agricoles de Bourgogne-Franche-Comté.
- Les préconisations issues de cette autosaisine apporteront un éclairage sur ce sujet en dépassionnant les débats et en cherchant ce que peuvent être les éléments de réussite de la montée en puissance de l’alimentation de proximité et de la filière biologique dans la région. Les conseillers de la commission Economie-Emploi ont débuté ce travail par l’analyse de la situation des lycées et élargissent la réflexion à la restauration collective plus générale. C’est dans cet objectif et pour exercer une veille sur les réalités territoriales, que les conseillers et leur Président, Dominique Roy, se rendent au restaurant municipal de Lons-le-Saunier le 7 mai.
- Accueillis par Messieurs Pelissard, Elvezi, Lançon et Thévenet, les conseillers échangeront sur le projet territorial lédonien lié à l’alimentation et notamment la restauration collective qui privilégie les aliments biologiqueset les circuits courts. La restauration collective découle d’une démarche de long terme, liée à des impératifs écologiques tels que la protection de l’eau et la promotion de la santé. En faisant travailler des agriculteurs et des professionnels locaux de l’agro-alimentaire, c’est toute la chaîne du développement durable, économique, humain et environnemental, qui est respectée. Chaque année, la cuisine centrale produit 1 510 000 repas (écoliers, patients de l’hôpital, personnes âgées, utilisateurs du self du restaurant municipal). 200 tonnes de fruits et légumes sont travaillées et conditionnées dans la légumerie. Avec une part de 23 % de produits biologiques utilisés, la cuisine centrale est en avance et au-delà des impératifs de la loi.
