A travers les orientations budgétaires 2021, la Région poursuit des objectifs en matière d’emploi, de transition énergétique/écologique et de développement des territoires, en lien avec la stratégie de mandat 2016-2021. L’année 2021 sera marquée par la montée en puissance du plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) adopté en octobre dernier. Le CESER constate que les orientations budgétaires 2021 s’inscrivent dans un contexte particulièrement incertain, avec de multiples inconnues en recettes et en dépenses. Ce contexte d’incertitudes inquiète particulièrement le CESER. Les orientations budgétaires 2021 permettent de mieux appréhender les implications politiques, techniques et financières de la crise sanitaire. Le CESER est particulièrement inquiet des impacts sur le niveau de dette et sur les marges de manœuvre de la collectivité, d’autant plus que de nombreuses incertitudes pèsent sur les ressources. Ces éléments risquent d’obérer durablement les capacités d’action de la Région, et notamment ses capacités d’emprunt quand bien même de nouveaux besoins d’investissement subviendront dans les prochaines années. Pour autant, le CESER ne remet pas en cause le PAIR par lequel la Région entend participer activement à la relance de l’économie régionale au côté de l’Union européenne et de l’Etat. Dans un tel contexte, afin de préserver certaines marges de manœuvre sur le budget régional, le CESER estime qu’il conviendra en priorité de mobiliser les crédits européens (React-EU) et les crédits nationaux (France relance). Il souhaite que la Région joue un rôle moteur afin de capter un maximum de ces crédits. Pour les années à venir, il préconise trois chantiers à ouvrir/poursuivre afin de maintenir des marges : mobiliser l’épargne des citoyens pour financer les entreprises ; réexaminer les dépenses de fonctionnement de la Région ; poursuivre la réflexion sur les mobilités, compte tenu du poids prépondérant de cette politique dans le budget régional. En matière de relance, le CESER souhaite qu’une attention particulière soit portée aux TPE/PME qui ne disposent pas de moyens d’ingénierie suffisants pour pouvoir accéder aux dispositifs prévus (France relance, React-EU, PAIR...). Il considère que des mesures d’accompagnement spécifiques doivent être envisagées en lien avec les chambres consulaires et les autres acteurs concernés, notamment les EPCI. Cet enjeu est d’autant plus important que ces TPE/PME sont les plus touchées par la crise.
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